Non-respect des accords: La Fédération des syndicats de santé en grève la semaine prochaine

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La Fédération des syndicats de la santé menace de faire grève la semaine prochaine. Elle a déjà déposé un préavis. La F2S s’offusque de la sortie jugée malencontreuse de la ministre de la Santé Marie Khémesse Ngom Ndiaye, lors de sa tournée dans la région de Ziguinchor selon Cheikh Seck, le porte-parole.

 

Le syndicaliste a, par ailleurs, annoncé une marche nationale le 17 décembre prochain afin de dénoncer les mauvaises conditions de vie et de travail des professionnels de la santé.
« Après ce dépôt de préavis, nous avons prévu des assemblées générales qui vont démarrer à partir du 7 décembre.  Ensuite, il y aura une marche nationale qui est prévue le 17 de ce mois et à la date d’expiration de ce préavis, c’est-à-dire le 2 et le 3 février, on a une grève générale de 48 heures. En plus de la rétention d’informations aussi qui continue, parce qu’on l’a déjà commencé ».
« On voit qu’en fin d’année, les gens sont en train de tout faire pour continuer à donner ces rétentions d’information. Sur ce point précis, nous demandons aux camarades d’être vigilants. Pour cette période d’un mois avant la date d’expiration, nous demandons à tous les camarades de se mobiliser pour la victoire dans la lutte que nous menons et pour régler le problème de l’équité et de la justice de l’entraînement des agents au niveau des structures », appelle Cheikh Seck.
Il explique : « Vous savez, le 10 mai 2022, on avait signé un accord dans lequel l’État devrait donner des indemnités aux agents de la Fonction publique. Mais il faut comprendre que dans le secteur de la santé, sur 44 000 des agents qui y travaillent, seuls 9 à 10 000 sont des fonctionnaires. Tout le reste est constitué de gens qui sont soit des contractuels du ministère et d’ailleurs même. C’est une revendication sur laquelle nous insistons ».
Nous ne pouvons pas comprendre, dit-il « que 70 % du personnel des districts à Ziguinchor, Bignona, Saraya, Salamata, etc., soit des contractuels, soit du ministère. Ce sont des formes d’exploitation que n’allons plus accepter », avertit le porte-parole de la Fédération des syndicats de la santé, Cheikh Seck, qui était en tournée dans la capitale du Sud.