Licenciés abusivement: 91 travailleurs Sénégalais réclament 5 milliards F Cfa à la SAIPEM (Vidéo)
Les 91 agents licenciés par la multinationale SAIPEM continuent de réclamer leurs droits depuis 2015. Ils ont fait face à la presse ce jeudi 15 août 2024, après avoir évalué la situation actuelle des ex-employeurs. Mais aussi, ils ont tenu à interpeller les nouvelles autorités concernant les décisions rendues par les tribunaux entre la première instance et la cassation. Dans ce sens, le collectif a été reçu par le ministre des Mines et du Pétrole Birame Soulèye Diop qui s’est montré dans les dispositions de les accompagner dans le cadre du Jub, Jubal ak Jubanti pour recouvrer leurs droits.
Cette affaire oppose 91 travailleurs sénégalais dans le secteur maritime contre deux (2) multinationales SAIPEM SA et GLOBAL Pétro Projects SERVICES AG. Et selon le porte-parole du jour du nom d’Abdou Diédhiou, les faits « remontent à 1981 avec BOUYGUES OFFSHORE qui a été rachetée par SAIPEM S.A en 2002. En 2004 cette dernière a intégré une de ses filiales dénommée Global Pétroprojects Services AG qui est sa société interim de recrutement dans le but d’avoir un personnel commun aux deux filiales. Vu la preuve que SAIPEM SA fait partie du groupe Ente Nationale Idrocarbur (ENI) et sa filiale Global Pétroprojects Services AG qui est un démembrement de ENI, donc il n’existe pas de séparation entre les deux (2) stations encore moins les deux (2) entités car leurs activités, avoir, personnels, gestion, etc.., sont inter dépendants ».
Vu leurs logos (ENI, SAIPEM SA, et Global Pétroprojects Services AG) y sont indiqués en haut de la page, notamment les lettres de licenciements, bulletins, contrats, etc… Donc les relations se poursuivaient jusqu’en 2015 et 2016, date à laquelle « elles ont rompu unilatéralement notre collaboration en attestant des lettres de licenciement abusives à chacun de ces travailleurs sénégalais sans les indemniser. Toutes ces sociétés sus nommées ont leur même bureau de recrutement et leur représentant à Dakar au km 5, route de Rufisque, SOCOPAO de Bolloré ».
Vu que les contrats de travail et lettres de licenciement ont été remis par la SOCOPAO de Bolloré et que le tribunal n’a pas voulu se prononcer sur SOCOPAO, notamment les jugements rendus par défaut par les défenderesses en date du 5 juillet 2017″, soulignent ces travailleurs.
Face à cette situation, « le tribunal s’est limité à débouter les 91 soutiens de familles sénégalais au motif de la saisine préalable devant l’autorité maritime (ANAM). Se conformant à la loi, les travailleurs ont saisi ladite autorité pour conciliation qui a débouté sur un procès-verbal de non conciliation devenant un acte introductif d’instance devant la juridiction sociale ». Décidés à rentrer dans leurs fonds, les 91 travailleurs licenciés réclament 5 milliards F Cfa à leur ex-employeur.
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